Comment financer les travaux de votre bien immobilier ?
Le crédit immobilier global pour anticiper
Si le montant des travaux est prévu à l’avance, votre meilleure option est de l’inclure directement dans votre prêt immobilier. En effet, les taux d’intérêt sont toujours au plus bas et en intégrant votre enveloppe travaux à votre crédit immobilier, vous pouvez réaliser les rénovations tout en lissant le montant sur vos mensualités.
Le prêt travaux pour les imprévus
Il est possible que dans certains cas votre banque refuse d’intégrer les travaux souhaités dans votre prêt, ou que vous deviez faire face à un imprévu. Les prêts travaux sont alors votre meilleure solution, bien que les conditions ne soient pas forcément à votre avantage. Taux d’intérêt supérieurs, durée d’emprunt plus courte et définition des travaux éligibles, autant de contraintes qui en font une bien moins bonne solution que le crédit immobilier global.
Le PTZ ou prêt à taux zéro
Et si vous pouviez emprunter sans payer aucun intérêt ? C’est ce que propose le PTZ. Cette solution de financement peut couvrir jusqu’à 40% de l’enveloppe totale des travaux du moment que ceux-ci visent à améliorer les performances énergétiques de votre logement. Il est cependant éligible dans des zones géographiques bien définies et plafonnées par un certain niveau de ressources, tout le monde n’y a donc pas droit.
Ma prime rénov: la solution pour faire baisser le montant des travaux
En plus des différents prêts avantageux auxquels vous pouvez avoir droit, vous pouvez également vous faire rembourser une partie de vos dépenses sur les travaux qui visent à améliorer la note énergétique de votre logement avec Ma Prime Rénov. Ce dispositif vise à encourager la mise à niveau des logements sur le plan énergétique en prenant en charge une partie des dépenses liées aux travaux. Solution de chauffage, vitrage, toiture, isolation et bien plus. Il vous suffit de vous rendre sur le site et de rentrer vos informations personnelles, car ces aides sont conditionnées par paliers de revenus. Les revenus modestes seront ainsi plus avantagés que les ménages jugés confortables.