Ce qui change en 2023 pour l’immobilier
En plus des vœux, les changements d'années sont souvent synonymes de bonnes et de mauvaises nouvelles dans de nombreux domaines. Fort est de constater que le domaine de l'immobilier, qu'il soit locataire ou propriétaire, va se voir quelque peu bousculé par de nombreux changements dont voici les plus importants.
La fin de taxe d'habitation mais un risque de flambée de la taxe foncière
Mesure phare du précédent quinquennat, la fin définitive de la taxe d'habitation est entrée en vigueur pour tous les foyers, au 1er Janvier. De nombreuses communes ont d'ores et annoncé une hausse drastique de la taxe foncière pour compenser ce manque à gagner. La note pourrait s'annoncer salée dans de nombreuses villes comme par exemple à Grenoble où la municipalité envisage une hausse de la taxe foncière de l'ordre de 15 à 25% pour 2023.
Nouveau DPE : les passoires thermiques interdites à la vente et à la location
Depuis le 1er Janvier, les logements affichant un DPE de catégorie G+, soit une consommation énergétique supérieure ou égale à 450 Kwh/m²/an sont interdits à la location, y compris dans le cadre de la reconduction d'un bail, sauf si des travaux de rénovation énergétique sont prévus dans des délais relativement courts. De même, à partir du 1er Avril prochain, un audit énergétique sera obligatoire pour tous les logements (collectifs ou individuels) avant la vente. Les logements classés F ou G seront interdits à la vente, sauf si des travaux de rénovation énergétique sont réalisés par le vendeur avant la vente.
Ma Prime Renov reconduite
Le dispositif d'aide et d'accompagnement à la rénovation énergétique Ma Prime Renov' est reconduit et adoubé de 2,5 milliards d'euros supplémentaires en ce début d'année. En revanche, cette aide gouvernementale ne permet plus de financer l'achat d'une chaudière à gaz, et ce, quelle que soit sa performance énergétique.
La loi Pinel revue à la baisse
Mis en place pour inciter à l'investissement locatif, le dispositif de défiscalisation appelé la Loi Pinel est sérieusement revu à la baisse. S'il permettait jusqu'alors une défiscalisation de 12 à 21% selon la durée de mise en location du bien, depuis le 1er Janvier il est sérieusement écorné et ne permet plus qu'une défiscalisation allant de 10,5% à 17,5% avec un plafond maximum de 6 000 €/an.